Après la Seconde Guerre mondiale, on a vu fleurir les voitures élégantes, innovantes et sportives. Partons à leur découverte dans les garages de collectionneurs belges.
Frisky Family Three (1959)
Dans l'Europe des années 50, les micro-cars, ou mini voitures, ont connu un franc succès. Jean Werner les collectionne: "Les micro-cars font sourire les gens. Ici, à Bruxelles, on qualifie ceux qui ont des grosses voitures de ‘dikkenek’. Et avec une micro-car, je suis un ‘dikkenek’ sympathique!"
Une de ses pièces maîtresses est la Frisky Family Three. "Elle est de mon année de naissance, 1959. Elle est en plastique, mais quelle beauté! Les roues, les découpes pour les clignotants, le tableau de bord... Par contre, elle est bruyante et pénible."
BMW (1954)
Dans une annexe de la concession BMW de Jacques Le Couter à Tielt, se trouve une des plus belles collections d'Europe: rien que des bijoux des années 50! Il possède la 501 en version six cylindres (1954) et avec moteur V8 (1951). Nous passons devant une 503 Cabriolet (1956) et une Coupé (1959), respectivement construites à 139 et 273 exemplaires. Cette dernière arbore l’autocollant de la taxe de circulation à Rome pour l’année 1959 ainsi que la plaque d’immatriculation d’origine.
"Après d’avoir acheté le cabriolet, le montant me rendait tellement malade que je suis allé chez le médecin pour faire un check-up. Mais bon, c’est quand même une des beautés des années 50!"
Cinq Ford (1954)
Dans le garage de Paul Michielsen, on trouve cinq Ford, toutes construites en 1954. Cette passion doit bien avoir une raison. "Il y a trente ans, je trouvais qu’une voiture servait à se rendre chez les clients et les fournisseurs, point. Un jour, je lis un article sur quelqu’un qui avait acheté la même Dodge que celle de son père. Ça m’a rappelé notre Ford, dont j’avais retrouvé une vieille photo. Résultat: 35 ans plus tard, je me suis mis à la recherche de modèles de la même année."
Et sa passion pour les années 50 va encore beaucoup plus loin que ça. "Maintenant, tous les dimanches d’été, je sors une de mes Ford du garage et je roule en écoutant de la musique des années 50 et 60."
Corvette Chevrolet (1959)
La voiture qui représente le rêve américain? Cela pourrait bien être la Corvette Chevrolet, comme celle du collectionneur Marnick Pattou. "Je l’ai trouvée aux États-Unis l’année dernière. J’ai suivi le marché pendant longtemps et, ici, elle coûte le double. Bien sûr, acheter une voiture là-bas n’est pas sans risque. J’ai contacté un spécialiste local qui l’a conduite et m’a envoyé des centaines de photos. Je me suis aussi fait accompagner pour les différentes étapes de l’importation."
"Quand la voiture est arrivée, tout était nickel. Mieux encore: je l’avais achetée avec un moteur V8 qui était annoncé comme étant 'non d’origine', mais qui s’est finalement avéré être le moteur d’origine! Dans les virages, il faut faire attention: elle se comporte comme un bateau. Mais quand il fait beau, elle est super agréable à conduire."
Triumph (1950)
Triumph est l'une des marques les plus emblématiques du Royaume-Uni des années 50, et tout particulièrement le modèle Renown TDB, surnommé "Razor Edge" en raison de son look. L'exemplaire qui se trouve dans le garage du collectionneur Herman Deroost est tellement exceptionnel qu'il lui a valu d'être invité aux cérémonies du 90e anniversaire de la reine Elizabeth II.
“Les organisateurs voulaient que l'on y voie des voitures de 1926 à 2016. Quand l’invitation des Chambres du Parlement est arrivée chez nous, j’ai cru à une blague. Lors de la célébration, le Prince Michael de Kent est venu voir toutes les voitures."
Austin-Healy (1955)
"L’Austin Healey 100 M Le Mans (1955) a été ma première voiture de collection", explique Hans Christian Demyttenaere, Knokkois dans l’âme. "Je l’ai achetée en 2006 avec le moteur, la boîte de vitesses et la peinture d’origine - les ‘matching numbers’. C’est toujours cette voiture qui me procure le plus de plaisir: elle est sportive, maniable et puissante. Avec elle, j’ai déjà participé sept fois au Zoute Grand Prix."
Hans Christian Demyttenaere a fait traverser l'Atlantique à cette voiture à quatre reprises. "Mon voyage le plus spectaculaire fut celui de New York à Miami, avec mon frère comme copilote: environ 3.000 kilomètres en cinq jours, sur des petites routes."
Arnolt Bristol (1954)
Lieven Goeman assure que les voitures créent des liens. Cela fait des années qu'il possède une Arnolt Bristol, ce qui a forgé son amitié avec le fils de Stanley "Wacky" Arnolt, père spirituel de cette marque de voitures d'après-guerre.
"Quand j’ai vu une Arnolt Bristol (1954) pour la première fois, je n’en croyais pas mes yeux. Ces lignes… quelle merveille! Elle se trouvait dans un garage, près de mon lieu de travail. Tous les matins, je partais un peu en avance pour la regarder. Et, un beau jour, elle a disparu. Plus tard, je l’ai retrouvée en France. Une restauration ‘next level’ (ironie): il s’est avéré qu’il y avait 300 kilos de mastic et, un jour où il faisait chaud, il s’est mis à onduler. Il a fallu des années pour la restaurer."
AC Ace (1959)
Quand le Knokkois Christophe D'haeseleer, gérant de la Boutique Marie-Claire Zoute, a vu un de ses amis au volant d'une AC Ace, il a été conquis. "Celle-ci est entièrement d’origine, à l’exception de l’intérieur. Elle est très agréable à conduire et son historique est bien documenté." Ce fidèle du Zoute Rally possède un livret reprenant les numéros de châssis et les premiers propriétaires de toutes les AC qui ont été construites. “C’est cette voiture que Carroll Shelby a utilisée comme base pour la légendaire Cobra.”
Il possède aussi une autre merveille des années 50, la Jaguar XK120 OTS (1953), la voiture de série la plus rapide de son époque. "Je l’utilise quand il fait moins beau: contrairement à l’AC, on peut y monter un toit.”
July 27, 2020 at 03:11PM
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De Ford à Chevrolet: 8 voitures de collection des années 50 - L'Echo
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